Si les aspects pratiques et administratifs sont souvent bien gérés lors d’une expatriation, le côté psychologique est parfois négligé. L’adaptation à la culture du pays d’accueil peut s’avérer compliquée et mérite d’être préparée.
L’adaptation interculturelle se déroule généralement en trois étapes. Les premiers moments à l’étranger constituent une découverte et sont vécus avec enthousiasme. Puis vient le temps du choc culturel où les différences de comportement et de point de vue se font ressentir. Cette étape peut être compliquée à vivre et se traduire par des états de mal du pays, de dépression, de renfermement sur soi. Après un certain temps vient la réconciliation culturelle et l’acculturation : les différences sont acceptées et intégrées aux repères personnels.
Pour réduire au mieux les risques de mal-être lors du choc culturel, la préparation à l’adaptation interculturelle est essentielle.
La première des choses à faire est de se documenter au maximum sur le pays d’accueil, cela permettra de se faire une première idée sur les différences de modes de vie et des repères. Le recueil de témoignages sur des expériences d’expatriation dans le même pays aidera à cibler les difficultés de l’adaptation interculturelle. L’apprentissage de la langue est aussi quelque chose de primordial pour une adaptation réussie.
Si vous avez l’opportunité de suivre un stage de formation interculturelle, saisissez-la. Cela est parfois proposé par les entreprises qui expatrient un grand nombre de leurs collaborateurs. Les programmes de formation sont axés sur les différences de repères entre les cultures et mettent l’accent sur les conflits interculturels et la façon dont on peut les dépasser.
Un voyage de reconnaissance du pays d’accueil est aussi un excellent moyen pour prendre contact avec sa culture avant l’expatriation.
Une fois sur place votre esprit d’ouverture et d’initiative sera mis à contribution pour vivre au mieux le choc des cultures. La compréhension et l’acceptation des différences puis la construction de nouveaux repères intégrants ces différences sont la clé d’une adaptation réussie.
Afin de comprendre les us et coutumes locaux essayez d’aller vers les autres, de parler le plus souvent possible la langue. Privilégiez les activités sociales plutôt qu’individuelles. Essayez de vivre au rythme des autres habitants afin de faire les mêmes choses aux mêmes moments. Prenez contact avec le tissu associatif local.
On trouve d’importantes communautés d’expatriés dans toutes les grandes villes du monde. Cela vous permettra de partager votre expérience avec des gens ayant les mêmes repères que vous. Cependant, ne vous enfermez pas dans le communautarisme et restez au contact des Autochtones.
Profitez de votre activité professionnelle pour nouer le contact avec la population locale. Si vous en avez l’opportunité, profitez des services d’accompagnement offerts par votre employeur.
Si votre famille vous accompagne, vivez ensemble l’expérience de l’expatriation. Souvent les conjoints ou les enfants peuvent se sentir isolés, encouragez-les à être acteurs de leur adaptation. Profitez au maximum du temps passé ensemble pour vous imprégner des habitudes locales. Ne vous refermez pas sur vous-même.
Le choc culturel est un phénomène normal pour les expatriés, mais ce n’est souvent qu’une étape avant de profiter avec plaisir de l’aventure de l’expatriation. Après une adaptation interculturelle réussie, il faut savoir que le retour dans le pays d’origine peut s’avérer aussi compliqué. Les habitudes et les repères culturels ont changé et il faut s’acclimater de nouveau à l’environnement qu’on avait oublié. C’est le choc culturel inverse ! Mais ceci sera le thème pour un autre article.
Bonne expatriation !
L’adaptation interculturelle se déroule généralement en trois étapes. Les premiers moments à l’étranger constituent une découverte et sont vécus avec enthousiasme. Puis vient le temps du choc culturel où les différences de comportement et de point de vue se font ressentir. Cette étape peut être compliquée à vivre et se traduire par des états de mal du pays, de dépression, de renfermement sur soi. Après un certain temps vient la réconciliation culturelle et l’acculturation : les différences sont acceptées et intégrées aux repères personnels.
Pour réduire au mieux les risques de mal-être lors du choc culturel, la préparation à l’adaptation interculturelle est essentielle.
La première des choses à faire est de se documenter au maximum sur le pays d’accueil, cela permettra de se faire une première idée sur les différences de modes de vie et des repères. Le recueil de témoignages sur des expériences d’expatriation dans le même pays aidera à cibler les difficultés de l’adaptation interculturelle. L’apprentissage de la langue est aussi quelque chose de primordial pour une adaptation réussie.
Si vous avez l’opportunité de suivre un stage de formation interculturelle, saisissez-la. Cela est parfois proposé par les entreprises qui expatrient un grand nombre de leurs collaborateurs. Les programmes de formation sont axés sur les différences de repères entre les cultures et mettent l’accent sur les conflits interculturels et la façon dont on peut les dépasser.
Un voyage de reconnaissance du pays d’accueil est aussi un excellent moyen pour prendre contact avec sa culture avant l’expatriation.
Une fois sur place votre esprit d’ouverture et d’initiative sera mis à contribution pour vivre au mieux le choc des cultures. La compréhension et l’acceptation des différences puis la construction de nouveaux repères intégrants ces différences sont la clé d’une adaptation réussie.
Afin de comprendre les us et coutumes locaux essayez d’aller vers les autres, de parler le plus souvent possible la langue. Privilégiez les activités sociales plutôt qu’individuelles. Essayez de vivre au rythme des autres habitants afin de faire les mêmes choses aux mêmes moments. Prenez contact avec le tissu associatif local.
On trouve d’importantes communautés d’expatriés dans toutes les grandes villes du monde. Cela vous permettra de partager votre expérience avec des gens ayant les mêmes repères que vous. Cependant, ne vous enfermez pas dans le communautarisme et restez au contact des Autochtones.
Profitez de votre activité professionnelle pour nouer le contact avec la population locale. Si vous en avez l’opportunité, profitez des services d’accompagnement offerts par votre employeur.
Si votre famille vous accompagne, vivez ensemble l’expérience de l’expatriation. Souvent les conjoints ou les enfants peuvent se sentir isolés, encouragez-les à être acteurs de leur adaptation. Profitez au maximum du temps passé ensemble pour vous imprégner des habitudes locales. Ne vous refermez pas sur vous-même.
Le choc culturel est un phénomène normal pour les expatriés, mais ce n’est souvent qu’une étape avant de profiter avec plaisir de l’aventure de l’expatriation. Après une adaptation interculturelle réussie, il faut savoir que le retour dans le pays d’origine peut s’avérer aussi compliqué. Les habitudes et les repères culturels ont changé et il faut s’acclimater de nouveau à l’environnement qu’on avait oublié. C’est le choc culturel inverse ! Mais ceci sera le thème pour un autre article.
Bonne expatriation !
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